L'avis de Mediafilm

Joe Nussbaum n'est pas étranger aux récits sentimentaux estudiantins, comme en fait foi son précédent SYDNEY WHITE. À ce chapitre, PROM obéit à peu près à toutes les conventions du genre. Ainsi le scénario, cousu de clichés et de lieux communs, plombé par des dialogues peu mémorables, s'avère prévisible au possible. Il importe toutefois de signaler la bonne humeur sincère de l'entreprise ainsi que l'étonnant parti pris d'authenticité de la mise en scène, particulièrement dans l'illustration du rituel scolaire au quotidien. Bien qu'ils soient contraints de défendre des archétypes, les jeunes interprètes, ainsi que les quelques adultes qui composent la distribution, sont tous attachants et convaincants.

François Lévesque