Laurentie
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Laurentie

18
2011
Obsédé par son voisin anglophone, un jeune francophone mal dans sa peau sombre dans une névrose aiguë.
Oeuvre dérangeante, à la fois intimiste et ambitieuse. Scénario dépouillé aux prétentions parfois floues. Grande rigueur formelle. Intensité confondante de E. Schwartz.

L'avis de Mediafilm

Cette oeuvre profondément dérangeante, à la fois intimiste et ambitieuse, présente un cas très crédible de dérèglement mental. Le scénario dépouillé et peu bavard, signé par les coréalisateurs Simon Lavoie (LE DÉSERTEUR) et Mathieu L. Denis, documente le mal-être identitaire (politique et sexuel) du protagoniste ainsi que la désintégration psychologique et physique qui découle de son incapacité à verbaliser ce mal-être. Par le jeu de la métaphore, les auteurs proposent une vision désenchantée d'une certaine jeunesse québécoise blanche et francophone se plaçant elle-même en position de repli. Conséquence, peut-être, d'un manque de recul, le film accuse à cet égard des intentions parfois floues vouées à en polariser la lecture. Ainsi, là où certains reconnaîtront un cri d'alarme rappelant l'importance de la prise de parole, d'aucuns percevront plutôt une ode à l'intolérance. Constitué de 28 plans-séquences d'une lenteur calculée, LAURENTIE atteste de la rigueur formelle de ses auteurs, exercée pourtant dans les paramètres d'un budget de misère. Dans un rôle ingrat et exigeant, Emmanuel Schwartz se révèle d'une intensité confondante.

François Lévesque

Synopsis

(sortie en salle le 28 octobre 2011)

Année

2011

Genre

Drame

Durée

120 min.

Origine

Canada

Information

Classification

18

Genre

Drame

Année

2011

Durée

120 min.

Images

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