La Run
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La Run

13
2011
Par l'entremise de son meilleur ami, un jeune homme sans histoire devient livreur de drogues dans l'unique but d'éponger les dettes de jeu de son père.
Univers marginal et criminel décrit avec complaisance. Récit prévisible. Dialogues répétitifs. Effets de style tapageurs. Dynamisme du montage. Distribution convaincante.

L'avis de Mediafilm

Au terme d'un long parcours jalonné de divers déboires financiers, LA RUN, produit sans aucune aide gouvernementale, est enfin présenté sur les écrans québécois. Le résultat est toutefois mitigé. Prévisible et ponctué de dialogues répétitifs, le scénario de Leonardo Fuica plonge avec une complaisance déplaisante dans l'univers sordide et marginal des vendeurs et des consommateurs de drogue. Ce que la réalisation de son frère Demian vient accentuer, à grands coups de scènes-chocs scabreuses et d'effets de style tapageurs (accélérés, jump-cuts, arrêts sur images, musique tonitruante). Mais au-delà de ces maladresses, le film, très bien photographié et efficacement monté, parvient à faire revivre un certain esprit de la série B, jusqu'au-boutiste et énergique. En outre, l'interprétation des rôles principaux, dessinés avec complexité, est à signaler. Jason Roy Léveillée joue l'innocent aux mains sales avec conviction, tandis qu'à ses côtés, Marc Beaupré et Nicolas Canuel font preuve de présence et de charisme. Mais Pierre-Luc Brillant les éclipse tous, avec une performance aussi terrifiante que surprenante dans le rôle du rival du héros.

Helen Faradji

Synopsis

(sortie en salle le 26 août 2011)

Année

2011

Genre

Drame de moeurs

Durée

104 min.

Origine

Canada

Information

Classification

13

Genre

Drame de moeurs

Année

2011

Durée

104 min.

Réalisation

Images

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