
La Peau que j'habite (La Piel que habito)




La Peau que j'habite (La Piel que habito)

L'avis de Mediafilm
Pour ses retrouvailles avec Antonio Banderas, dont il avait lancé la carrière dans les années 1980 et avec lequel il n'avait pas tourné depuis ATTACHE-MOI en 1990, Pedro Almodovar confronte de nouveau l'acteur à un cas de séquestration sur fond d'obsession maladive. Cette fois cependant, il ne s'agit pas d'une comédie sentimentale épicée mais d'un thriller mâtiné de science-fiction et d'horreur, librement inspiré du roman "Mygale" de Thierry Jonquet. Les thèmes fétiches du cinéaste madrilène - l'image de soi, l'identité sexuelle, la manipulation - sont abordés de front dans un récit d'une grande complexité narrative, aux excès mélodramatiques parfaitement assumés, dont le moteur est une vengeance aussi terrible que tordue. La mise en scène maîtrisée, d'une précision chirurgicale, se marie admirablement avec la subtile et brillante partition d'Alberto Iglesias, son compositeur attitré depuis LA FLEUR DE MON SECRET en 1995. Banderas compose un savant fou fascinant, dont le contrôle des émotions donne froid dans le dos. Face à lui, Elena Anaya (PARLE AVEC ELLE, UNE CHAMBRE À ROME) fait montre d'intensité dans le rôle de la cobaye captive.

Synopsis

(sortie en salle le 18 novembre 2011)
Année
2011Genre
ThrillerDurée
120 min.Origine
EspagneInformation
Classification

Genre
Thriller
Année
2011
Durée
120 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
Espagne
Distribution
Métropole Films Distribution
Récompenses
BAFTA, Meilleur film en langue étrangère, 2012
Images






