La Morsure du papillon (The Moth Diaries)
La Morsure du papillon (The Moth Diaries)
L'avis de Mediafilm
Le pouvoir de l'imagination et la naissance de la sexualité constituent les fondements de ce nouvel opus de Mary Harron (I SHOT ANDY WARHOL, THE NOTORIOUS BETTY PAGE). Au plan de la mise en scène, très étudiée, la cinéaste convoque le souvenir du SHINING de Stanley Kubrick en exploitant la géographie particulière du décor, un ancien hôtel converti en pensionnat. L'intrigue tissée d'ambiguïtés, qui repose essentiellement sur la perception sensorielle de l'héroïne, rappelle pour sa part le ROSEMARY'S BABY de Roman Polanski. Bref, l'amateur du genre n'a aucun mal à se frayer un chemin dans cet univers, et passera outre une intrigue qui piétine par moment et dont l'auteure entretient artificiellement le mystère. Harron, une cinéaste douée, fait face ici au même défi que pour son AMERICAN PSYCHO: trouver l'équilibre stratégique entre en dire trop ou pas assez. Elle le trouve rarement. En revanche, la photographie éthérée de Declan Quinn (LEAVING LAS VEGAS, VANITY FAIR), ainsi que le travail subtil apporté au son, distillent un savoureux climat d'inconfort. La distribution, composée de jeunes actrices peu connues, est irréprochable.
Synopsis
Rebecca, 16 ans, est heureuse de retrouver à la rentrée des classes sa meilleure amie Lucy, avec qui elle partage une chambre dans leur pensionnat huppé de la Nouvelle-Angleterre. Mais le lien pourtant très fort qui les unit est bientôt rompu par l'arrivée d'Ernessa, une nouvelle pensionnaire originaire d'Europe, qui accapare Lucy et auprès de qui cette dernière perd peu à peu de sa volonté et de sa force physique. Inquiète pour son amie et vexée d'être négligée par elle, Rebecca enquête sur cette mystérieuse nouvelle venue qui déambule pieds nus sur la corniche à la nuit tombée et dont la chambre, un soir de pleine lune, s'est remplie de papillons. Ces événements surréalistes, jumelés à ses cauchemars et à sa lecture d'un roman de vampires, accréditent la thèse de la jeune fille à l'effet qu'Ernessa serait une créature maléfique. Mais personne ne veut la croire, même après qu'une camarade de classe se soit défenestrée et que Lucy ait besoin d'être hospitalisée. (sortie en salle le 6 avril 2012)
Année
2011Genre
Drame d'horreurDurée
82 min.Origine
CanadaBande-annonce (EN)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame d'horreur
Année
2011
Durée
82 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
Canada
Irlande
Distribution
Alliance Vivafilm
Production