
La Morsure du papillon (The Moth Diaries)




La Morsure du papillon (The Moth Diaries)

L'avis de Mediafilm
Le pouvoir de l'imagination et la naissance de la sexualité constituent les fondements de ce nouvel opus de Mary Harron (I SHOT ANDY WARHOL, THE NOTORIOUS BETTY PAGE). Au plan de la mise en scène, très étudiée, la cinéaste convoque le souvenir du SHINING de Stanley Kubrick en exploitant la géographie particulière du décor, un ancien hôtel converti en pensionnat. L'intrigue tissée d'ambiguïtés, qui repose essentiellement sur la perception sensorielle de l'héroïne, rappelle pour sa part le ROSEMARY'S BABY de Roman Polanski. Bref, l'amateur du genre n'a aucun mal à se frayer un chemin dans cet univers, et passera outre une intrigue qui piétine par moment et dont l'auteure entretient artificiellement le mystère. Harron, une cinéaste douée, fait face ici au même défi que pour son AMERICAN PSYCHO: trouver l'équilibre stratégique entre en dire trop ou pas assez. Elle le trouve rarement. En revanche, la photographie éthérée de Declan Quinn (LEAVING LAS VEGAS, VANITY FAIR), ainsi que le travail subtil apporté au son, distillent un savoureux climat d'inconfort. La distribution, composée de jeunes actrices peu connues, est irréprochable.

Synopsis

(sortie en salle le 6 avril 2012)
Année
2011Genre
Drame d'horreurDurée
82 min.Origine
CanadaImages





