Funkytown
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Funkytown

13
2011
De 1976 à 1980, alors que Montréal vibre au rythme du disco, sept hommes et femmes issus de divers milieux tentent de profiter au maximum de cette mode éphémère.
Tableau de moeurs dur et désenchanté. Récit choral non exempt de clichés et plutôt anecdotique. Réalisation vive et colorée. Distribution solide, dominée par P. Doucet.

L'avis de Mediafilm

Inspiré des destins tragiques d'Alain Montpetit et Douglas "Coco" Leopold, ainsi que des grandes heures du défunt club Limelight, cet ambitieux film choral brosse un tableau de moeurs dur et désenchanté, sur fond de reconstitution d'époque crédible et vibrante. Ponctué de répliques percutantes, le scénario de Steve Galluccio (MAMBO ITALIANO) ne dépasse toutefois pas l'anecdote et reconduit quelques clichés, surtout en ce qui a trait à la représentation du milieu homosexuel à la fin des années 1970. De plus, les données socio-politiques sont plus ou moins bien intégrées au récit, hormis celles illustrant le caractère résolument bilingue de Montréal à cette époque charnière pour le mouvement souverainiste. Daniel Roby (LA PEAU BLANCHE) livre une mise en scène dynamique, aux mouvements de caméra complexes et précis, tandis que le montage jongle habilement avec les histoires entrecroisées des sept protagonistes. Ceux-ci sont incarnés par de solides interprètes, desquels se démarque Paul Doucet, tour à tour savoureux et touchant dans le rôle de l'excentrique «jet-setter» anglophone, pour qui le réveil sera le plus cruellement brutal.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 28 janvier 2011)

Année

2011

Genre

Drame de moeurs

Durée

133 min.

Origine

Canada

Information

Classification

13

Genre

Drame de moeurs

Année

2011

Durée

133 min.

Réalisation

Photographie

Images

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