
Demoiselles en détresse (Damsels in Distress)




Demoiselles en détresse (Damsels in Distress)

L'avis de Mediafilm
Au plan contextuel, le quatrième opus du rare Whit Stillman (METROPOLITAN, BARCELONA, THE LAST DAYS OF DISCO) marque une rupture avec ses précédents, campés dans des espaces et des milieux sociaux très définis. L'univers de DAMSELS IN DISTRESS est au contraire une sorte d'utopie intemporelle en vase clos où, libéré des objets qui régentent la communication moderne (ordinateurs, cellulaires, etc.), le dialogue à l'ancienne est roi. Le résultat est une oeuvre faussement légère et agréablement déconcertante, à l'humour décalé, qui donne au spectateur l'impression de voir un film d'Éric Rohmer dont la Emma de Jane Austen serait l'héroïne. Sans effort apparent, Stillman multiplie les compositions visuelles étudiées, qui permettent au langage non verbal des personnages de s'exprimer, parfois même de contredire ce qui est entendu. Dans la continuité thématique de ses films précédents, mais avec des maladresses d'écriture parfois déstabilisantes, le cinéaste parle de la façon dont les individus se comportent et communiquent entre eux, à travers les filtres du rang social et de la sexualité. Au sein d'une distribution impeccable, Greta Gerwig (GREENBERG) crève l'écran.

Synopsis

Année
2011Genre
Comédie de moeursDurée
99 min.Origine
États-UnisImages











