Cambriolage dans la tour (Tower Heist)
Cambriolage dans la tour (Tower Heist)
L'avis de Mediafilm
Brett Ratner (la série RUSH HOUR, RED DRAGON) gâche une juteuse prémisse, en phase avec l'actualité économique récente - l'affaire Madoff, les indignés de Wall Street -, pour accoucher d'un film de cambriolage brouillon, bavard, adossé à une critique sociale sans mordant. Accessoires, les préparatifs de l'opération servent surtout à générer des gags, la plupart dénués de punch. Du coup, l'exécution du vol semble totalement improvisée, les participants misant essentiellement sur l'imbécillité et l'incompétence du personnel de la tour pour parvenir à leurs fins. Tout cela pour culminer sur une séquence qui se veut vertigineuse et spectaculaire, mais qui s'avère en dernière analyse d'une invraisemblance grotesque. Conçu initialement par Eddie Murphy comme une version noire d'OCEAN'S ELEVEN, TOWER HEIST a au fil du temps pris une tout autre tangente. Ce qui explique que l'acteur, demeuré producteur, n'y tient qu'un rôle secondaire, farci de ses pitreries habituelles. Dans le reste de la distribution, très peu nuancée, seuls Michael Pena et Téa Leoni réussissent à vraiment faire rire.
Synopsis
Gérant d'un gratte-ciel new-yorkais, Josh Kovacs apprend avec stupeur qu'un de ses plus illustres clients, l'investisseur Arthur Shaw, est assigné à résidence dans son penthouse au sommet de la tour, en attendant son procès pour une gigantesque fraude, dans laquelle tous les fonds de pension des employés ont été perdus. Congédié pour avoir invectivé Shaw, Josh noie sa peine dans un bar, où l'agente du FBI responsable du dossier, passablement éméchée, lui révèle que l'accusé a réussi à dissimuler au enquêteurs vingt millions de dollars. Convaincu que la somme se trouve dans le penthouse, l'ex-gérant persuade le concierge de la tour et un garçon d'ascenseur, tous deux mis à pied à cause de lui, de cambrioler les lieux afin de rembourser les employés lésés. Ruiné par la crise financière, un client expulsé décide de se joindre aux casseurs improvisés. Lesquels, pour mieux encadrer leur coup, recrutent un petit criminel fantasque, à la langue bien pendue. Pour ouvrir le coffre-fort, Josh fait appel à une femme de chambre qui a appris de son père serrurier tous les trucs du métier. (sortie en salle le 4 novembre 2011)
Année
2011Genre
Comédie policièreDurée
105 min.Origine
États-UnisBande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Comédie policière
Année
2011
Durée
105 min.
Réalisation
Photographie
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Universal