
Secretariat




Secretariat

L'avis de Mediafilm
Cette évocation du passé glorieux d'un cheval exceptionnel et de sa frondeuse propriétaire aurait pu donner lieu à une réjouissante version féministe de SEABISCUIT. Hélas, production Disney oblige, on a plutôt droit à un récit moralisateur, au ton sirupeux et mélo qui s'avère vite indigeste. Sans surprises ni réel suspense, eu égard aux faits historiques connus, SECRETARIAT déborde en revanche de messages appuyés sur la poursuite de ses rêves et l'ouverture au changement dans une Amérique en pleine mutation sociale et politique. L'ensemble est cependant filmé de façon compétente par Randall Wallace (WE WERE SOLDIERS) qui, à l'occasion d'une reconstitution d'époque crédible, s'en donne à coeur joie dans l'illustration de la mode vestimentaire criarde de ces années d'opulence. Si Diane Lane met beaucoup de conviction et d'énergie dans son jeu, elle force trop la note dans certains moments dramatiques. Quant à John Malkovich, il incarne avec un amusement palpable le Québécois Lucien Laurin, l'entraîneur excentrique et ronchon de Secretariat, sauf que son accent anglais le rend bien peu crédible lorsqu'il s'exprime dans la langue de Molière.

Synopsis

(sortie en salle le 8 octobre 2010)
Année
2010Genre
Drame biographiqueDurée
123 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2010
Durée
123 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le livre de
Pays
États-Unis
Distribution
Buena Vista
Images

