Les Conspirateurs (The Conspirator)
Les Conspirateurs (The Conspirator)
L'avis de Mediafilm
Avec ce huitième film en tant que réalisateur, Robert Redford (QUIZ SHOW, THE HORSE WHISPERER) offre une passionnante leçon d'histoire, mettant au jour des éléments méconnus ou oubliés des circonstances entourant le meurtre du seizième président des États-Unis. Dans la veine de son précédent LIONS FOR LAMBS, Redford joue à fond la carte politique, sauf que sa charge contre le parti républicain d'hier et d'aujourd'hui manque parfois de nuances. Reste que le parallèle entre la chasse aux coupables de 1865 et les mesures d'exception promulguées par l'administration Bush au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 s'avère troublant et juste. Profitant d'une reconstitution d'époque crédible, avec des effets numériques saisissants pour reproduire le Washington du XIXe siècle, la mise en scène se révèle à la fois vigoureuse - particulièrement lors de la séquence de l'assassinat -, et très léchée, parfois même à la limite de l'ostentation. L'interprétation est dominée par un James McAvoy solide et une Robin Wright intense, laquelle parvient à rendre attachant un personnage de victime qui n'est pourtant pas au-dessus de tout soupçon.
Synopsis
Washington, 1865. L'avocat Frederick Aiken, capitaine décoré de l'armée de l'Union, est contraint d'assurer la défense de Mary Surratt, accusée d'avoir conspiré pour assassiner le président Abraham Lincoln. Cette veuve sudiste, très dévote, est en effet la propriétaire de la pension où le meurtrier de Lincoln, l'acteur John Wilkes Booth, se réunissait avec ses complices. Or, Mme Surratt clame son innocence, tout en admettant du bout des lèvres que son fils en cavale serait en revanche impliqué dans le complot, qui visait également le vice-président et le secrétaire d'État. Convaincu que sa cliente dit la vérité, Aiken s'efforce de la défendre en déjouant les manoeuvres politiques du secrétaire à la Guerre Edwin M. Stanton, qui exige du président du tribunal militaire et du procureur qu'ils obtiennent la condamnation de la prévenue. Devant ce déni de justice, le jeune avocat se tourne vers Anna, la fille de Mme Surratt, qui se résout à témoigner contre son frère pour innocenter sa mère. (sortie en salle le 6 mai 2011)
Année
2010Genre
Drame historiqueDurée
120 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Drame historique
Année
2010
Durée
120 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Alliance Vivafilm