Fatal Bazooka
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Fatal Bazooka (Fatal)

G
2010 · Fatal (ang)
Un rappeur prétentieux et vulgaire voit sa place aux sommets des palmarès et sa flamboyante carrière menacées par l'arrivée d'un chanteur électro-pop.
Satire lourde et grossière du milieu du showbiz. Récit rempli de clichés. Chansons et numéros musicaux quelconques. Réalisation peu subtile. Interprétation caricaturale.

L'avis de Mediafilm

À l'instar de Gad Elmaleh avec Coco et Élie Semoun avec Cyprien, le trublion de la télévision française Michaël Youn transpose au grand écran les aventures de son personnage de sketch, le rappeur bling-bling Fatal Bazooka. Mais ce qui peut être amusant cinq minutes sur scène l'est rarement une heure trente au cinéma... À l'image du protagoniste, le film de Youn, qui se veut une satire du milieu du showbiz, est d'une insondable bêtise et d'une grossièreté tout aussi crasse. Prévisible au possible, le récit, rempli de clichés et de gags affligeants, se termine sur une note moralisatrice et mièvre. Pour ne rien arranger, les chansons et les numéros musicaux s'avèrent bien peu mémorables. Tapageuse, la réalisation est aussi subtile que l'humour de Youn, lequel se révèle un exécrable comédien. Dans le rôle d'un chanteur électro-pop haut en couleur, Stéphane Rousseau en fait des tonnes. Le reste de la distribution (très québécoise, le film ayant été en grande partie tourné à Montréal) est à l'avenant: caricaturale.

Synopsis

Année

2010

Genre

Comédie

Durée

95 min.

Origine

France