Leslie, My Name Is Evil
Leslie, My Name Is Evil
L'avis de Mediafilm
Reginald Harkema poursuit, avec moins de bonheur que dans MONKEY WARFARE, son exploration de la contre-culture avec cette étonnante et audacieuse évocation de l'affaire Manson. Mélange peu probant de satire politico-sociale et de drame de moeurs, LESLIE, MY NAME IS EVIL manque de mordant et caricature, tant l'environnement puritain du protagoniste que la commune instituée par Manson. Lequel apparaît ici davantage comme un clown lubrique que comme le psychopathe manipulateur qu'il était. Au surplus, Harkema reprend à son compte le raisonnement fallacieux de Manson à l'effet que ses crimes, si ignobles soient-ils, ne sont rien à côté de ceux du président Nixon au Vietnam. Très modeste, la réalisation s'empêtre dans ses artifices, et l'interprétation, mise à part celle de Gregory Smith, laisse à désirer. Ainsi, Kristen Hager, bien que fort charmante, peine à rendre toutes les nuances d'un personnage d'une formidable complexité.
Synopsis
Leslie apprend le divorce de ses parents le jour des funérailles du président américain John F. Kennedy. Traumatisée par un avortement imposé par sa mère, alors qu'elle voulait garder l'enfant, la jeune fille de bonne famille se révolte. Frayant avec des hippies, elle joint la "famille" de Charles Manson, sur l'ordre de qui elle tue une femme innocente à coups de couteau. Parmi les jurés à son procès et à celui de ses deux coaccusées, il y a Perry, un chimiste employé par une compagnie qui fabrique des défoliants utilisés par les troupes américaines au Vietnam. Chrétien convaincu, fiancé à la prude Dorothy, le jeune homme voit ses certitudes ébranlées lorsqu'il croise le regard aguicheur de Leslie. (sortie en salle le 21 mai 2010)
Année
2009Genre
Drame de moeursDurée
85 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Drame de moeurs
Année
2009
Durée
85 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Distribution
Les Films Séville