L'avis de Mediafilm

Renny Harlin, le réalisateur de MINDHUNTERS et EXORCIST: THE BEGINNING, n'a pas grand-chose de neuf à offrir avec ce 12 ROUNDS tapageur. Déjà, le titre annonce d'emblée le caractère schématique de cette banale histoire de kidnapping dans les rues de la Nouvelle-Orléans, théâtre d'une suite de péripéties rocambolesques et spectaculaires, enchaînées à haute vitesse et portées par une mise en scène plus agitée qu'inspirée. L'intrigue, du reste, est tissée d'invraisemblances, et farcie de personnages caricaturaux, solidement ancrés du côté du Bien ou du Mal. Le spectateur peut difficilement s'y perdre, d'autant plus que les acteurs, tous très énergiques, ne donnent guère dans les nuances. Cela vaut autant pour l'ancien lutteur John Cena (THE MARINE), sorte de Jean-Claude Van Damme en devenir, que pour le Britannique Aidan Gillen (SHANGHAI KNIGHTS), suave de méchanceté.

André Lavoie