
Le Commando des bâtards (Inglourious Basterds)




Le Commando des bâtards (Inglourious Basterds)

L'avis de Mediafilm
Quentin Tarantino a tous les droits. C'est du moins l'impression qui se dégage de son sixième opus. Le réalisateur de PULP FICTION évoque en effet la Deuxième Guerre mondiale, l'Occupation, la déportation des juifs... en ne conservant que les grandes lignes de l'affaire pour dessiner les contours d'un fantasme de haute voltige où le cinéma détourne l'Histoire et soulage par la vengeance la blessure qu'elle a causée. Fidèle à son style éclaté et hautement référentiel, Tarantino condense dans INGLOURIOUS BASTERDS une myriade d'influences - l'éventail va de l'expressionnisme allemand à Sergio Leone - , à travers un récit simple, aux digressions parfois abruptes, qui enchaîne des séquences où la tension croît, croît, croît, jusqu'à l'insoutenable, seuil où elle est relâchée dans une savante apothéose. On pourra lui reprocher ce stratagème, mais il en joue avec une telle maestria qu'on le lui pardonne aisément. Ses interprètes, quant à eux, lui donnent tout. Mélanie Laurent est formidable en orpheline vengeresse, et la performance rigoureuse de Christoph Waltz, récipiendaire du prix d'interprétation masculine à Cannes, donne froid dans le dos.

Synopsis

(sortie en salle le 21 août 2009)
Année
2009Genre
Drame de guerreDurée
153 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame de guerre
Année
2009
Durée
153 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Alliance Vivafilm
Interprètes
Récompenses
Festival de Cannes, Prix d'interprétation masculine, 2009
Oscar, Meilleur acteur dans un second rôle, 2010
Images








