
Je me souviens




Je me souviens

L'avis de Mediafilm
Après les échecs successifs d'ACAPULCO GOLD et LES ÉTATS-UNIS D'ALBERT, André Forcier revient en meilleure forme avec cette évocation tendre, amusée et très personnelle du Québec de la Grande Noirceur. Les accointances bien connues entre le cabinet de Duplessis, l'Église catholique et le patronat y sont illustrées à gros traits, quoique de manière efficace. Le scénario dense, touffu, imprévisible, est porté par une ferveur nationaliste qui transparaît notamment dans la narration du personnage de Louis devenu adulte, lue par le réalisateur lui-même. Du reste, le film adopte dans l'ensemble un ton plutôt sérieux, discrètement désamorcé par les délicieuses touches d'humour insolite et de poésie si particulières à Forcier. Ce dernier parvient, en dépit d'un budget restreint, à composer des images en noir et blanc très soignées, rehaussées par une musique classique parfois prenante. La distribution, aussi relevée qu'épatante, est dominée par une Céline Bonnier qui mord à belles dents dans son personnage de veuve frivole et de mère indigne.

Synopsis

(sortie en salle le 6 mars 2009)
Année
2009Genre
Comédie dramatiqueDurée
88 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Comédie dramatique
Année
2009
Durée
88 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Atopia