Je Me Souviens
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Je me souviens

G
2009
Dans les années 1950 en Abitibi, la fillette illégitime d'un ex-syndicaliste apprend le gaélique auprès d'un révolutionnaire irlandais dont sa mère s'éprend.
Évocation tendre, amusée et très personnelle du Québec de la Grande Noirceur. Scénario dense, touffu, imprévisible, porté par une ferveur nationaliste. Réalisation de métier. Images en noir et blanc soignées. Interprétation épatante.

L'avis de Mediafilm

Après les échecs successifs d'ACAPULCO GOLD et LES ÉTATS-UNIS D'ALBERT, André Forcier revient en meilleure forme avec cette évocation tendre, amusée et très personnelle du Québec de la Grande Noirceur. Les accointances bien connues entre le cabinet de Duplessis, l'Église catholique et le patronat y sont illustrées à gros traits, quoique de manière efficace. Le scénario dense, touffu, imprévisible, est porté par une ferveur nationaliste qui transparaît notamment dans la narration du personnage de Louis devenu adulte, lue par le réalisateur lui-même. Du reste, le film adopte dans l'ensemble un ton plutôt sérieux, discrètement désamorcé par les délicieuses touches d'humour insolite et de poésie si particulières à Forcier. Ce dernier parvient, en dépit d'un budget restreint, à composer des images en noir et blanc très soignées, rehaussées par une musique classique parfois prenante. La distribution, aussi relevée qu'épatante, est dominée par une Céline Bonnier qui mord à belles dents dans son personnage de veuve frivole et de mère indigne.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 6 mars 2009)

Année

2009

Genre

Comédie dramatique

Durée

88 min.

Origine

Canada

Information