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Helen

13
2009
100% est d'accord avec la cote
Une professeure de musique atteinte de dépression chronique lutte contre des pulsions suicidaires.
Sujet riche traité de manière sincère mais convenue. Structure extrêmement répétitive. Réalisation un brin affectée. Belle direction photo. Interprétation relevée de A. Judd.

L'avis de Mediafilm

L'Allemande Sandra Nettelbeck (MOSTLY MARTHA) nous entretient dans HELEN d'un sujet riche et complexe: la maladie mentale et la dépression chronique (ou «clinical depression»). À l'évidence sincère, la démarche souffre toutefois d'une approche convenue. En effet, après avoir habilement laissé planer le doute sur le pourquoi de l'état de la protagoniste, l'auteure promène son récit entre mélodrame domestique et film clinique, sans jamais renouveler l'une ou l'autre formule. Qui plus est, la structure extrêmement répétitive finit par émousser l'intérêt du spectateur. Si elle peut s'appuyer sur une direction photo soignée captant intelligemment les paysages gris de la côte de la Colombie-Britannique, la mise en scène trahit ça et là une certaine affectation, notamment par un recours abusif aux ralentis. Cela étant, l'interprétation est dans l'ensemble de très bonne tenue. Dans le rôle-titre, Ashley Judd offre un jeu relevé et très crédible.

François Lévesque

Synopsis

La quarantaine épanouie, Helen, mère heureuse d'une adolescente de 13 ans et épouse comblée, en seconde noce, d'un avocat prospère, a toujours caché à ses proches son douloureux passé de dépressive chronique. Ses symptômes réapparaissant sans crier gare, la professeure de musique, de nouveau en proie à des envies suicidaires, se résoud à se faire hospitaliser. Durant son traitement, elle se lie d'amitié avec Mathilda, une de ses étudiantes, qui souffre d'une affliction similaire. À son contact, et grâce au soutien buté de son mari et de sa fille, Helen montre des signes de guérison. Mais la maladie reprend presque immédiatement le dessus. Réfugiée dans le grand loft délabré de Mathilda, elle finit par se soumettre à une thérapie par électrochocs. (sortie en salle le 29 janvier 2010)

Année

2009

Genre

Drame

Durée

119 min.

Origine

Canada

Information

Classification

13

Genre

Drame

Année

2009

Durée

119 min.

Réalisation

Photographie

Musique

Montage

Pays

Canada

Allemagne

Grande-Bretagne

États-Unis

Distribution

Alliance Vivafilm