
Comme tu veux (Whatever Works)




Comme tu veux (Whatever Works)

L'avis de Mediafilm
Woody Allen retrouve son décor de prédilection, Manhattan, après quatre opus réalisés en Europe, dont le récent VICKY CHRISTINA BARCELONA, variation sur la recherche du bonheur avec laquelle WHATEVER WORKS a plusieurs points en commun. Cela dit, cette nouvelle comédie vive et pleine d'esprit fait l'impression d'un «best of» pour «allenophiles», le récit désinvolte aux intrigues et rebondissements multiples faisant aussi résonner l'écho de BROADWAY DANNY ROSE et THE PURPLE ROSE OF CAIRO, pour la forme et l'énergie, mais également de films plus récents tels MIGHTY APHRODITE et ANYTHING ELSE, où le thème du pygmalion était, comme ici, central. Allen, en forme à 73 ans, filme ces chassés-croisés avec un entrain palpable, la photographie chaleureuse de Harris Savides (ELEPHANT) et les décors superbes du fidèle Santo Loquasto (RADIO DAYS, SHADOWS AND FOG), conférant beaucoup de vigueur à un opus mineur jusque dans son intention. L'excellent Larry David («Curb Your Enthousiasm») joue sa partition avec un aplomb remarquable, mais dans le rôle de la mère en mutation, Patricia Clarkson lui vole la vedette.

Synopsis

Année
2009Genre
Comédie sentimentaleDurée
92 min.Origine
États-UnisImages





