Sept Jours (One Week)
Sept Jours (One Week)
L'avis de Mediafilm
Après SAINT RALPH, dans lequel un garçon chétif rêvait de gagner un marathon pour sauver sa mère malade, Michael McGowan aborde à nouveau le thème du dépassement de soi et de la fragilité de l'existence, conjugué cette fois au présent d'un condamné lancé dans une course contre la mort et le temps perdu. La prémisse n'a rien d'original mais le sujet est traité avec sensibilité et l'imagination débordante du personnage, écrivain frustré, teint son drame d'une ironie inhabituelle et salutaire. À l'inverse, la fierté canadienne, qui se dégage des paysages un peu trop enchanteurs et de l'unifolié surreprésenté à l'image, finit par agacer. Soulignons le rythme soutenu et la qualité de la bande sonore, hommage sobre au paysage musical du Canada, qui traduit bien la mélancolie du voyageur solitaire. Le Vancouvérois Joshua Jackson (BOBBY, BATTLE IN SEATTLE) rend d'ailleurs avec aisance, et un brin de folie, le désarroi de ce motard d'occasion.
Synopsis
Ben n'arrive pas à y croire: son médecin lui annonce qu'il est atteint d'un cancer et que ses chances de survie sont minces. Sur un coup de tête, ce jeune enseignant de Toronto à la veille de se marier à Samantha, une femme méthodique, achète une moto et entreprend en solitaire la traversée du pays jusqu'en Colombie Britannique. Son voyage, ponctué de rencontres, l'oblige à questionner ses choix et ses rêves déçus d'écrivain. Au lendemain d'une aventure avec une femme qui l'a secouru alors qu'il s'était perdu en forêt dans les Rocheuses, il réalise que son mariage avec Samantha n'a plus de sens. C'est à ce moment que cette dernière, inquiète pour lui, vient le rejoindre. (sortie en salle le 6 mars 2009)
Année
2008Genre
Comédie dramatiqueDurée
94 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
2008
Durée
94 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Distribution
Métropole Films Distribution
Récompenses
Génie, Meilleure interprétation masculine dans un premier rôle, 2010