
Rock et escrocs (RocknRolla)




Rock et escrocs (RocknRolla)

L'avis de Mediafilm
Après SWEPT AWAY, son fumeux remake de VERS UN DESTIN INSOLITE SUR LES FLOTS BLEUS DE L'ÉTÉ de Lina Wertmuller, Guy Ritchie revient aux récits d'escrocs à la petite semaine qui ont fait sa réputation. De fait, ROCKNROLLA est, tant dans le fond que dans la forme, l'héritier direct de LOCK, STOCK AND TWO SMOKING BARRELS et de SNATCH, qu'il surpasse. L'intrigue concoctée par le cinéaste s'avère ludique et faussement complexe, une impression amplifiée par le recours à une narration sardonique. Ritchie s'amuse à multiplier les retournements inattendus et les accointances imprévues, et ce, tout en maintenant un étonnant degré de plausibilité. Le mariage habile d'éléments glauques et burlesques est un autre atout. Mouvementée et très imaginative, sa mise en scène témoigne d'un grand savoir-faire technique, à l'instar du traitement visuel, riche en trouvailles. Une brochette d'excellents acteurs prête vie à une galerie de personnages colorés mais crédibles. Leur interprétation jouissive est dominée par le jeu viril mais détendu de Gerard Butler (DEAR FRANKIE, 300). En businessman véreux, Tom Wilkinson (SEPARATE LIES) passe toutefois à un cheveu de lui voler la vedette.

Synopsis

(sortie en salle le 31 octobre 2008)
Année
2008Genre
Drame de moeursDurée
114 min.Origine
Grande-BretagneImages





