Real Time
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Real Time

13
2008
Un tueur à gages offre une heure de sursis au jeune joueur compulsif qu'il a le mandat d'exécuter.
Fable existentialiste un brin naïve. Scénario mince. Réalisation banale. Interprétation naturelle.

L'avis de Mediafilm

Le concept du récit en «temps réel», mis de l'avant dans le classique HIGH NOON, en 1952, a depuis été repris avec un bonheur variable, notamment dans les peu mémorables 3 O'CLOCK HIGH et NICK OF TIME. Randall Cole souhaitait manifestement lui insuffler une dose additionnelle de suspense. En vain. Car le problème de REAL TIME réside dans le fond, non dans la forme, fort peu soignée au demeurant. De fait, le scénario de Cole est d'une minceur affligeante et ne s'accroche qu'à cinq épisodes anémiques dont deux sont abandonnés sans résolution dramatique. Le message existentialiste apparaît en fin de compte bien naïf. Le dénouement fournit le meilleur moment de mise en scène, laquelle s'avère, dans l'ensemble, d'une ennuyante banalité. Bien que les deux personnages principaux soient peu développés au plan psychologique, ils sont bien défendus par Randy Quaid (MIDNIGHT EXPRESS, BROKEBACK MOUNTAIN) et Jay Baruchel (TROPIC THUNDER, NICK & NORAH'S INFINITE PLAYLIST). Ceux-ci parviennent même à donner du naturel à des répliques qui en manquent trop souvent.

François Lévesque

Synopsis

(sortie en salle le 7 novembre 2008)

Année

2008

Genre

Comédie dramatique

Durée

77 min.

Origine

Canada