Max La Menace
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Max la Menace (Get Smart)

G
2008 · Get Smart (ang)
Un agent secret inexpérimenté et sa collègue plus aguerrie luttent contre un consortium criminel qui planifie un attentat à l'arme nucléaire en sol américain.
Curieuse adaptation au goût du jour d'une série télévisée comique des années 1960. Intrigue passe-partout. Quelques éléments satiriques réussis côtoyant des gags trop faciles. Réalisation vigoureuse. Interprétation réjouissante.

L'avis de Mediafilm

Dans les années 1960, la télésérie «Get Smart» désamorçait par la dérision la tension générée par la Guerre froide. Quelle est la pertinence de reprendre cette formule, quarante ans plus tard, dans un contexte de dégel politique durable? Réponse des auteurs: le retour du péril nucléaire depuis le 11 septembre 2001, la lutte au terrorisme international, la puissance de la mafia russe. Hélas, ces enjeux sont enfilés dans une intrigue passe-partout avec faux semblants et trahisons à la clé. Rayon humour, on a droit à plusieurs gags faciles, mais également à quelques traits satiriques réussis et à des clins d'oeil bien amenés à THE MAN WHO KNEW TOO MUCH et CATCH 22. Peter Segal (NAKED GUN 33 1/3) orchestre ces péripéties à la James Bond avec vigueur, sans temps mort. Succédant au défunt Don Adams, Steve Carell compose un Max Smart amusant, mi-stoïque, mi-candide, aux côtés d'un Alan Arkin réjouissant et d'une Anne Hathaway sexy et énergique.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 20 juin 2008)

Année

2008

Genre

Comédie d'espionnage

Durée

110 min.

Origine

États-Unis