
Le Chant des mariées




Le Chant des mariées

L'avis de Mediafilm
Karin Albou rêvait depuis plus de dix ans de tourner cette histoire d'amitiés tunisiennes sur fond de Deuxième Guerre mondiale. Le succès de LA PETITE JÉRUSALEM lui a permis de mener à terme ce CHANT DES MARIÉES linéaire et un brin monotone, dans lequel elle explore la complicité féminine ainsi que les divers rituels religieux qui scandent la vie des femmes musulmanes et juives. Le contexte historique, évoqué avec économie par les ambiances sonores (vrombissement de moteurs d'avions, bruits de bombes, etc.), apparaît à la fois familier et inusité. Familier parce qu'on ne compte plus les films sur l'occupation nazie. Inusité parce que très peu d'entre eux se déroulent au Maghreb. La cinéaste, qui s'est attribué le rôle de la mère de Myriam, s'intéresse surtout à l'impact de la guerre sur l'amitié de ses héroïnes, et à travers elles sur la Tunisie de l'époque. À l'inverse, elle capte dans le détail les rituels intimes tels l'épilation avant le mariage ou celui du drap taché de sang après la nuit de noces. À l'écran, la connivence entre les excellentes Lizzie Brocheré et Olympe Borval est palpable.

Synopsis

Année
2008Genre
Drame de moeursDurée
100 min.Origine
France