
Élégie: L'Ultime Passion (Elegy)




Élégie: L'Ultime Passion (Elegy)

L'avis de Mediafilm
Cinq ans après la sortie du décevant THE HUMAN STAIN, tiré du roman de Philip Roth, Isabel Coixet porte à l'écran «La Bête qui meurt», troisième volet du cycle David Kepesh du même auteur (après «Le Sein» et «Professeur de désir»). Étonnamment, la réalisatrice de MY LIFE WITHOUT ME et THE SECRET LIFE OF WORDS a abordé Roth de la même façon que son prédécesseur Robert Benton. Soit en privilégiant un traitement soigné, délicat, tout en retenue, avec des images glacées, une voix intérieure au secours de l'image, des motifs psychologiques quelque peu obscurs et des interprètes talentueux qui les subliment. Bref, entre sa facture un peu distanciée et son récit un brin abstrait (sur les thèmes de la solitude et de la peur de vieillir), ELEGY donne l'impression de parler du coeur avec les raisonnements de la tête. Si bien que, au-delà de ses qualités appréciables, le film nous glisse entre les mains. Signalons toutefois la qualité de la distribution, au sein de laquelle brille par intermittence la toujours fascinante Patricia Clarkson.

Synopsis

Année
2008Genre
Drame sentimentalDurée
111 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame sentimental
Année
2008
Durée
111 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Les Films Séville
Interprètes