Babine
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Babine

G
2008
Le marchand général d'un petit village entre en conflit avec le nouveau curé, qui veut éliminer un simple d'esprit que l'on dit fils de sorcière.
Adaptation fidèle de contes de Fred Pellerin. Scénario peu resserré dénonçant de façon pas toujours subtile la superstition et le fanatisme religieux. Langage imagé. Réalisation assurée. Effets spéciaux inégaux. Interprétation sobre et attachante.

L'avis de Mediafilm

Après un premier opus très personnel (L'AUDITION), l'acteur-cinéaste Luc Picard pénètre pour son deuxième dans l'univers d'un autre, à savoir celui du conteur Fred Pellerin. La fantaisie et la parlure imagée de ce dernier sont fidèlement transposés au grand écran, dans un récit agréable et bon enfant, truffé de trouvailles ingénieuses ou attendrissantes. Le tout campé dans un décor féérique et hors du temps à la Tim Burton, mais au sein duquel figurent des répliques exactes de certaines maisons du fameux village natal de Pellerin. Cela dit, le scénario, adapté de divers contes mettant en vedette le lunaire Babine, aurait gagné à être plus resserré. Aussi, la dénonciation des superstitions et des fanatismes religieux (avec un clin d'oeil facile à George W. Bush) ne brille guère par sa subtilité. Et si la réalisation est assurée, en revanche, la qualité des effets spéciaux s'avère inégale. L'interprétation sobre et attachante de comédiens doués (Picard, René Richard Cyr et Marie Brassard en tête) se marie agréablement avec le jeu nuancé et intériorisé de Vincent-Guillaume Otis dans le rôle de l'autiste Babine.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 28 novembre 2008)

Année

2008

Genre

Conte

Durée

110 min.

Origine

Canada

Images

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