
7e Ciel (Wolke 9)



7e Ciel (Wolke 9)
L'avis de Mediafilm
Dans la veine de INNOCENCE de Paul Cox et THE MOTHER de Roger Michell, 7e CIEL traite de manière à la fois sensible et frontale le sujet délicat de la sexualité au troisième âge. Et ce, au fil d'un récit simple mais prenant, aux éléments mélodramatiques pleinement assumés. Il se dégage une grande vérité psychologique dans les échanges parfois tendus entre les protagonistes, d'une qualité d'écriture digne du regretté Ingmar Bergman. Andreas Dresen (LA POLICIÈRE, FRITES ET FOLIE, inédits en salles au Québec) mise sur une caméra numérique tenue à l'épaule, donnant ainsi l'impression que ses images ont été arrachées au réel. Cette attention dans le regard, jumelée à l'économie d'effets, rendent parfaitement compte du caractère hédoniste et bucolique de ces amours de la onzième heure, ainsi que du poids des longs silences et de la solitude qui pèsent sur chacun des personnages à la suite de l'aveu d'Inge fait à son mari. Dans le rôle d'une femme qui s'épanouit de façon inespérée au soir de sa vie, Ursula Werner est excellente, tout comme le bouleversant Horst Rehberg, dans la peau fanée de son époux trahi.

Synopsis

Année
2008Genre
Drame sentimentalDurée
94 min.Origine
Allemagne