
Ulzhan



Ulzhan
L'avis de Mediafilm
Revisitant le road movie initiatique qui a jadis contribué à la renommée de son compatriote Wim Wenders (PARIS, TEXAS), l'Allemand Volker Schlondorff (LE TAMBOUR, LE FAUSSAIRE) propose, avec ULZHAN, une oeuvre d'épure et de contemplation sur les thèmes du désespoir et de l'errance. Faisant corps avec le protagoniste qui se départit progressivement de ses possessions, l'auteur privilégie une approche dépouillée, presque exempte de dialogues, aux cadrages particulièrement inspirés. C'est du moins le cas dans la première partie. Dans la seconde, le scénario de Jean-Claude Carrière (LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE) prend un virage mystique, moins heureux, alors que s'accrochent au héros deux personnages secondaires. La dynamique établie au sein du trio ne convainc jamais tout à fait, et cela malgré la présence fascinante de David Bennent (l'enfant du TAMBOUR) et de l'interprétation crédible d'Ayanat Ksenbai. Philippe Torreton offre pour sa part un jeu tout en intériorité.

Synopsis

Année
2007Genre
Drame psychologiqueDurée
105 min.Origine
Allemagne