
Sukiyaki Western Django




Sukiyaki Western Django

L'avis de Mediafilm
Réquisitionnant, sur le plan de la forme, les westerns spaghetti de Sergio Leone et les pulp-fictions de Quentin Tarantino, et sur celui du contenu certains thèmes de HIGH NOON et la sève des tragédies shakespeariennes (dont «Roméo et Juliette», au premier plan), Takashi Miike signe avec SUKIYAKI WESTERN DJANGO un pastiche détonant et intemporel. Le scénario, inutilement compliqué et digressif, est mis au service d'un style qui, dès le début, le supplante par son extravagance et son audace. Les prises de vue inusitées, les trajectoires au ralenti des balles de révolver, les trouvailles visuelles surréalistes, sont un véritable festin pour l'oeil. Mais ces stratagèmes, dont Miike n'est pas avare, n'ont à peu près aucune incidence sur la force dramatique du récit. La participation de Quentin Tarantino, qui campe le narrateur, apporte une dimension comique un peu vaine, qui exige l'indulgence (acquise) des fans. Qu'à cela ne tienne, l'interprétation, dans l'ensemble, s'avère très efficace, malgré la curieuse contrainte linguistique imposée par l'auteur: tous les acteurs s'expriment en effet en anglais.

Synopsis

Année
2007Genre
WesternDurée
99 min.Origine
Japon