Sukiyaki Western Django
image promotion

Sukiyaki Western Django

13
2007
Un cavalier solitaire entreprend de débarrasser un village minier des deux clans rivaux qui y font régner la terreur.
Pastiche détonant et intemporel des westerns spaghetti empruntant à Leone, Tarantino et Shakespeare. Scénario inutilement compliqué. Réalisation extravagante aux nombreuses trouvailles visuelles. Bons interprètes.

L'avis de Mediafilm

Réquisitionnant, sur le plan de la forme, les westerns spaghetti de Sergio Leone et les pulp-fictions de Quentin Tarantino, et sur celui du contenu certains thèmes de HIGH NOON et la sève des tragédies shakespeariennes (dont «Roméo et Juliette», au premier plan), Takashi Miike signe avec SUKIYAKI WESTERN DJANGO un pastiche détonant et intemporel. Le scénario, inutilement compliqué et digressif, est mis au service d'un style qui, dès le début, le supplante par son extravagance et son audace. Les prises de vue inusitées, les trajectoires au ralenti des balles de révolver, les trouvailles visuelles surréalistes, sont un véritable festin pour l'oeil. Mais ces stratagèmes, dont Miike n'est pas avare, n'ont à peu près aucune incidence sur la force dramatique du récit. La participation de Quentin Tarantino, qui campe le narrateur, apporte une dimension comique un peu vaine, qui exige l'indulgence (acquise) des fans. Qu'à cela ne tienne, l'interprétation, dans l'ensemble, s'avère très efficace, malgré la curieuse contrainte linguistique imposée par l'auteur: tous les acteurs s'expriment en effet en anglais.

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

2007

Genre

Western

Durée

99 min.

Origine

Japon