Silent Light (Stellet Licht)
Silent Light (Stellet Licht)
L'avis de Mediafilm
Carlos Reygadas (JAPON) nous offre ici une puissante réflexion sur la fidélité et le désir. Campant l'action dans une communauté mennonite, le cinéaste peint avec patience un portrait mémorable de cette culture méconnue, qui fleurit en marge de la modernité. En outre, la délicatesse dont il fait preuve dans son illustration d'un dilemme amoureux est très touchante. S'ouvrant sur un plan-séquence digne du regretté Andreï Tarkovski (imprégné comme Reygadas de l'âme bergmanienne), le film enchaîne les plans larges, aux compositions très étudiées. Dans sa mise en scène, le cinéaste dilate le temps, conduisant le spectateur - qui sera un tant soit peu réceptif à ce genre d'exercice - à un état de méditation, de contemplation et éventuellement, d'admiration. Cela dit, le récit n'est pas exempt de longueurs et le dénouement semble un peu trop calqué sur celui de CRIS ET CHUCHOTEMENTS. Les interprètes, tous non professionnels, sont d'une authenticité touchante.
Synopsis
Au Mexique, Johan, fermier mennonite, est écartelé entre son affection pour Esther, la mère de ses six enfants, et son amour pour Marianne, restauratrice au village. Après s'être confié à un vieil ami, puis à son père pasteur, le paysan décide malgré tout de la revoir. Loin d'être salutaire, cette rencontre débouche sur une affection de plus en plus vive entre les deux amants. Afin d'apaiser leur tourment à tous les deux, Marianne décide de rompre. (sortie en salle le 27 juin 2008)
Année
2007Genre
Drame poétiqueDurée
142 min.Origine
MexiqueInformation
Genre
Drame poétique
Année
2007
Durée
142 min.
Réalisation
Pays
Mexique
Distribution
Les Films Séville
Interprètes
Récompenses
Festival de Cannes, Prix du jury, 2007