Le Cèdre penché
Le Cèdre penché
L'avis de Mediafilm
À l'instar de Denis Côté, avec qui il a collaboré entre autres à titre de directeur photo sur NOS VIES PRIVÉES, Rafaël Ouellet signe une première oeuvre de fiction sans concession, à compte d'auteur. Hélas, LE CÈDRE PENCHÉ n'est guère plus passionnant qu'un «home movie». Certes, on peut porter au compte du budget de misère la qualité médiocre des images. Cependant, on s'étonne du peu de soin apporté à l'écriture. L'incommunicabilité et le deuil sont pourtant des thèmes porteurs et universels. Visiblement, ils intéressent moins le cinéaste que l'esthétique du cinéma direct, qu'il tente de reproduire sans toutefois en percer l'âme. Au-delà de la sobriété de l'interprétation, saluons la qualité de la musique planante et poétique de Gilles-Vincent Martel et Viviane Audet.
Synopsis
Revenues dans leur village pour assister aux funérailles de leur mère chanteuse country, Brigitte et Candide Provencher s'installent temporairement dans la maison familiale et amorcent le processus de deuil dans un silence hostile. Incapables de communiquer, les deux femmes s'abandonnent à la solitude et à l'errance, jusqu'à ce qu'elles rétablissent le contact par le biais de la musique de la défunte. (sortie en salle le 13 juin 2008)
Année
2007Genre
Drame poétiqueDurée
77 min.Origine
CanadaInformation
Genre
Drame poétique
Année
2007
Durée
77 min.
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
Cinéma Parallèle
Interprètes