La Maison Jaune
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La Maison jaune

G
2007
Un paysan part à la ville récupérer la dépouille de son fils puis tente par divers moyens de redonner à sa femme un peu de joie de vivre.
Curieux mélange de road-movie et de fable humaniste. Critique sociale sous-jacente. Mise en scène lisse et juste. Rythme lent. Interprétation sobre et attachante.

L'avis de Mediafilm

La première moitié de ce premier long métrage de fiction d'Amor Hakkar se dessine comme un road-movie qui renvoie autant à THE STRAIGHT STORY de David Lynch qu'aux trajets patients que parcourent les héros des films d'Abbas Kiarostami. Un peu plus rapide dans son rythme, la seconde partie du film, davantage axée sur le deuil, la douleur et l'amour, mais non dénuée d'humour, prend la forme d'une fable humaniste, où une dure épreuve familiale servira d'élément catalyseur. Par le biais d'un récit en partie autobiographique, Hakkar trace, à coups de traits fins, dans une mise en scène un peu lisse mais juste, le portrait de son coin de pays, révélant la grandeur d'âme de ses habitants, qu'il oppose à la rigidité de certaines institutions gouvernementales. Le jeu sobre de l'acteur-réalisateur et la prestation attachante de la jeune Aya Hamdi pavent LA MAISON JAUNE de bons sentiments, sans mièvrerie toutefois. En découle un message de fraternité dans une région du monde qui en a bien besoin.

Synopsis

Année

2007

Genre

Drame

Durée

86 min.

Origine

Algérie