
J'ai serré la main du diable (Shake Hands with the Devil)




J'ai serré la main du diable (Shake Hands with the Devil)

L'avis de Mediafilm
Rompu au cinéma à caractère politique (UNDER FIRE, AND THE BAND PLAYED ON) le Canadien Roger Spottiswoode signe avec SHAKE HANDS WITH THE DEVIL une adaptation compétente et consciencieuse de l'autobiographie du lieutenant-général Roméo Dallaire. Parfois didactique, le récit est soutenu par le point de vue omniscient de ce dernier, les faits étant racontés rétrospectivement par lui à sa psychiatre. Mais ce parti-pris, parfaitement assumé, n'est pas sans conséquences: les personnages secondaires sont moins bien développés que le protagoniste central et ce qui échappe au champ de vision de celui-ci échappe à la lentille de Spottiswoode. Si bien que le film, au-delà de ses images souvent puissantes (les fantômes des trépassés apparaissant à Dallaire, les cadavres découverts sous le tablier d'une passerelle, etc.) ne peut prétendre à devenir l'«oeuvre définitive sur le Rwanda». Dans le rôle-titre, Roy Dupuis campe avec brio l'autorité et l'impuissance. Le film, à maints égards, lui doit beaucoup.

Synopsis

(sortie en salle le 28 septembre 2007)
Année
2007Genre
Drame historiqueDurée
112 min.Origine
CanadaImages

