
Astérix aux Jeux Olympiques




Astérix aux Jeux Olympiques

L'avis de Mediafilm
Pourvus du plus gros budget de l'histoire du cinéma français, Frédéric Forestier et Thomas Langmann ont cédé à toutes les facilités et réalisé à partir d'une bande dessinée de René Goscinny et Albert Uderzo une comédie incohérente et poussive. De fait, on s'explique mal l'ineptie du scénario qui, malgré quelques anachronismes plaisants (le dopage dans le sport, par exemple), présente de graves problèmes de continuité, stagnant ici, déboulant là, sans flux régulier. De toute évidence, la réalisation à deux têtes a amplifié le problème. Également coscénariste et coproducteur, Langmann semble avoir imposé sur le plateau une volonté incompatible avec celle de Forestier, architecte visuel du film, et finalement le seul, dans cette débâcle, à mériter quelque compliment. La facture est en effet assez stimulante, très proche de l'esprit de la bande dessinée. Le Québécois Stéphane Rousseau, sur qui repose le premier acte du film, s'efface rapidement devant Gérard Depardieu, plutôt en forme dans les braies d'Obélix.

Synopsis

(sortie en salle le 8 juillet 2008)
Année
2007Genre
Comédie fantaisisteDurée
116 min.Origine
France