
Rocky Balboa




Rocky Balboa

L'avis de Mediafilm
Après quatre suites indignes du ROCKY original, Sylvester Stallone s'offre un retour aux sources sincère mais maladroit, convoquant le souvenir du film modeste et fiévreux qu'il avait porté à bout de bras jusqu'au podium des Oscars, en 1976. Hélas, cette histoire, touchante et plutôt bien racontée, d'un homme revenu à la case départ et incapable de boucler la boucle, se transforme à mi-parcours en drame de la dernière chance opposant de façon manichéenne les valeurs de deux mondes: celui, artisanal et humble, de l'athlète né, et celui, industriel et arrogant, du boxeur de carrière. La démonstration est lourde et peu crédible, d'autant que plusieurs avenues dramatiques, amorcées dans la première partie, ont été sacrifiées pour son bénéfice: la relation conflictuelle de Rocky avec son fils, par exemple, ou l'affection paternaliste du boxeur pour une jeune mère célibataire, campée avec un naturel confondant par Geraldine Hugues. Par ailleurs, la mise en scène un brin archaïque de Stallone collectionne les idées visuelles fortes, mais celles-ci sont rapidement mises K.-O. par la musique de Bill Conti.

Synopsis

(sortie en salle le 20 décembre 2006)
Année
2006Genre
Drame psychologiqueDurée
102 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame psychologique
Année
2006
Durée
102 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Équinoxe Films