Rocky Balboa
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Rocky Balboa

G
2006
Rendu dans la cinquantaine, un ex-champion du monde de boxe poids lourd se laisse convaincre de remonter dans le ring afin d'y affronter l'actuel détenteur du titre.
Pèlerinage sentimental maladroit convoquant le souvenir glorieux du premier Rocky. Récit sincère, d'une naïveté assumée. Réalisation rudimentaire mais compétente. Excellente G. Hugues.

L'avis de Mediafilm

Après quatre suites indignes du ROCKY original, Sylvester Stallone s'offre un retour aux sources sincère mais maladroit, convoquant le souvenir du film modeste et fiévreux qu'il avait porté à bout de bras jusqu'au podium des Oscars, en 1976. Hélas, cette histoire, touchante et plutôt bien racontée, d'un homme revenu à la case départ et incapable de boucler la boucle, se transforme à mi-parcours en drame de la dernière chance opposant de façon manichéenne les valeurs de deux mondes: celui, artisanal et humble, de l'athlète né, et celui, industriel et arrogant, du boxeur de carrière. La démonstration est lourde et peu crédible, d'autant que plusieurs avenues dramatiques, amorcées dans la première partie, ont été sacrifiées pour son bénéfice: la relation conflictuelle de Rocky avec son fils, par exemple, ou l'affection paternaliste du boxeur pour une jeune mère célibataire, campée avec un naturel confondant par Geraldine Hugues. Par ailleurs, la mise en scène un brin archaïque de Stallone collectionne les idées visuelles fortes, mais celles-ci sont rapidement mises K.-O. par la musique de Bill Conti.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 20 décembre 2006)

Année

2006

Genre

Drame psychologique

Durée

102 min.

Origine

États-Unis

Information

Classification

G

Genre

Drame psychologique

Année

2006

Durée

102 min.

Réalisation

Pays

États-Unis

Distribution

Équinoxe Films