Monkey Warfare
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Monkey Warfare

2006
À Toronto, deux bohèmes voient leur paisible existence menacée lorsqu'ils se lient d'amitié avec une jeune révolutionnaire.
Satire crédible et sincère du militantisme et du capitalisme. Belles touches d'humour noir. Scénario bavard. Clins d'oeil amusants à Godard. Réalisation modeste. Bons interprètes.

L'avis de Mediafilm

Reginald Harkema a voulu dépeindre un monde sur le point de s'écrouler. Or, plutôt que d'opter pour un pessimisme ou un nihilisme de circonstance, le cinéaste a privilégié la satire, pimentée d'humour noir, qui traite avec une belle sincérité des abus du capitalisme et des dérives de la gauche militante. Au service d'un scénario bavard que défendent avec ferveur et talent le trio de comédiens, la réalisation modeste bénéficie d'une direction artistique où prévaut le souci du détail. En témoigne le bric-à-brac du couple bohème où s'entassent mille et un trésors. Afin d'illustrer l'idéologie contestataire des années 1960 et 70, Harkema ponctue son film d'amusants clins d'oeil à LA CHINOISE de Godard. Dans le même ordre d'idées, DJ Hans Lucas a concocté une trame sonore à partir de chansons de Leonard Cohen et de groupes underground d'hier et d'aujourd'hui tels The Fugs, Weird War et Outrageous Cherry. Le résultat est concluant.

Synopsis

Année

2006

Genre

Comédie dramatique

Durée

75 min.

Origine

Canada