
Le Serpent




Le Serpent

L'avis de Mediafilm
Dans «Plender», son roman à deux voix, Ted Lewis (GET CARTER) opposait à forces égales un bouillant détective privé et un photographe de haut standing. En portant le roman à l'écran, Éric Barbier (LE BRASIER) a poussé le premier jusqu'à la démence, faisant de lui le vilain de service, et du second, une proie quasi angélique à laquelle les spectateurs peuvent s'identifier. Si le cinéaste prétend explorer les zones grises et l'animalité des deux hommes, force est d'admettre que son film ne va pas à la cheville de ceux réalisés sur des paris similaires par Martin Scorsese (CAPE FEAR) et Michael Haneke (CACHÉ). Car LE SERPENT se résume plutôt à un fastidieux exercice de style, hitchcockien et (presque par conséquent) freudien, sur les thèmes de la mauvaise conscience, de la domination maternelle et du faux coupable. Les personnages secondaires, rapidement esquissés, servent de leviers à un duel invraisemblable que Barbier filme avec un goût pour l'esbroufe et l'image léchée, en phase il est vrai avec l'univers dans lequel évolue le personnage du photographe campé par un Yvan Attal égal à lui-même. À tous les niveaux, Clovis Cornillac garde devant ce dernier une bonne longueur d'avance.

Synopsis

(sortie en salle le 22 février 2008)
Année
2006Genre
ThrillerDurée
119 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Thriller
Année
2006
Durée
119 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
France
Distribution
Christal Films
Images





