
Das Haus der schlafenden Schönen



Das Haus der schlafenden Schönen
L'avis de Mediafilm
Aperçu récemment dans QUATRE MINUTES, l'acteur et réalisateur allemand Vadim Glowna avait reçu la Caméra d'Or à Cannes en 1981 pour son film DESPERADO CITY (inédit au Québec). Librement adapté d'un roman de Yasunari Kawabata, HOUSE OF THE SLEEPING BEAUTIES, son huitième long métrage, tient à la fois de l'exercice de style décalé et du conte pervers. Si les renvois au film noir sont nombreux (air de saxophone à la ANGEL HEART, femme-mystère, protagoniste narrateur, etc.), l'oeuvre au scénario parfois répétitif est cependant ancrée dans une atmosphère onirique, bien forgée, distillant une inquiétante étrangeté. Dans le rôle principal, Glowna est sobre et crédible. Il se trouve cependant éclipsé dès qu'entre en scène la grande Angela Winkler (L'HONNEUR PERDU DE KATHARINA BLUM, L'AMIE), dont l'interprétation pleine de mystère contribue grandement au ton particulier de ce film mis en scène avec une élégance sobre, mais qui s'abîme, hélas, dans un dénouement où la poésie de l'intention est ruinée par la maladresse de l'exécution.

Synopsis

(sortie en salle le 26 septembre 2008)
Année
2006Genre
Drame de moeursDurée
99 min.Origine
AllemagneInformation
Genre
Drame de moeurs
Année
2006
Durée
99 min.
Réalisation
Pays
Allemagne
Interprètes
Images
