Black Eyed Dog
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Black Eyed Dog

13
2006
Les tribulations d'une serveuse en quête de liberté dans une petite ville morne du Nouveau-Brunswick où sévit un tueur en série.
Scénario dispersé et pas très original. Certains personnages secondaires trop volatils. Réalisation compétente mais modeste. Jeu plein de conviction de S. Salomaa.

L'avis de Mediafilm

Tant dans sa description convenue d'un milieu paumé et glauque que dans son illustration sans surprise de la quête de liberté de l'héroïne, ce nouveau film de Pierre Gang (SOUS-SOL) ne propose rien de bien original. Le scénario dispersé s'attarde à des sous-intrigues pas toujours crédibles, et certains personnages secondaires se révèlent trop volatils. À commencer par l'intellectuel urbain attiré par l'odeur du sang, que le scénario abandonne en cours de route. Surnagent tout de même quelques idées bien amenées et émouvantes. Tourné avec un budget modeste au Nouveau-Brunswick, dans la région de Miramichi, BLACK EYED DOG tire le meilleur parti possible d'un morne décor industriel. Les comédiens sont bien dirigés, y compris ceux issus du Québec francophone, qui s'en tirent fort bien dans la langue de Shakespeare. Mais il faut surtout saluer le jeu plein de conviction de l'attachante Sonya Salomaa.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 29 septembre 2006)

Année

2006

Genre

Drame psychologique

Durée

92 min.

Origine

Canada