
Basic Instinct 2




Basic Instinct 2

L'avis de Mediafilm
Plutôt qu'une réinvention du psycho-thriller qui a fait un malheur en 1992, BASIC INSTINCT 2 ressemble à un «copier-coller» du film original, avec, pour masquer la supercherie, transposition du décor (Londres à la place de San Francisco) et conversion du héros masculin (de détective à psy). Tout, dans cette entreprise racoleuse et vénale, paraît artificiel. À commencer par la femme fatale, campée par une Sharon Stone de marbre, que le scénario, succession facétieuse de chausse-trappes et de retournements, n'arrive pas à doter d'un vrai mystère. Impossible, dans ces conditions, de croire à l'ascendant que celle-ci exerce sur le psychiatre, au demeurant fort mal défendu par David Morrissey. À défaut de servir l'intrigue, d'une sottise rare, la mise en scène compétente et léchée de Michael Caton-Jones (SCANDAL) met en valeur le paysage urbain de Londres, et plus particulièrement la tour de verre phallique de Norman Foster, symbole forcé - et redondant, dans le film - de la masculinité en péril.

Synopsis

Année
2006Genre
Drame policierDurée
114 min.Origine
AllemagneInformation
Classification

Genre
Drame policier
Année
2006
Durée
114 min.
Réalisation
Pays
Allemagne
Espagne
Grande-Bretagne
Distribution
Columbia
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