Angel a
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Angel-A

G
2006
Alors qu'il s'apprête à se suicider, un petit escroc criblé de dettes est secouru par un ange qui lui propose de mettre un peu d'ordre dans sa vie.
Hommage laborieux et bavard aux classiques de Carné et Capra. Scénario décousu farci de temps morts. Belles images en noir et blanc. Mise en scène statique. Interprétation forcée.

L'avis de Mediafilm

Ce nouvel opus de Luc Besson (THE MESSENGER: THE STORY OF JOAN OF ARC) est un précieux ramassis de références aux films de Carné et Prévert, ainsi qu'au très beau IT'S A WONDERFUL LIFE de Frank Capra. Avec, pour faire bonne mesure, quelques auto-citations, notamment au DERNIER COMBAT et à SUBWAY. De fait, ANGEL-A est si fertile en clins d'oeil de toutes sortes qu'il finit par ressembler à un jeu questionnaire. Les très belles images de Thierry Arbogast, d'un noir et blanc satiné, captent des scènes typiquement parisiennes, à l'intérieur desquelles les deux héros s'échangent des répliques prétendument spirituelles. Celles-ci font laborieusement avancer le récit, décousu et criblé de temps morts, sur les thèmes du mensonge et de l'affirmation personnelle. La réalisation statique, ainsi que le jeu forcé de l'ensemble de la distribution, finissent de convaincre que le projet, d'un potentiel dramatique certain, était sans doute plus riche sur papier.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 22 décembre 2006)

Année

2006

Genre

Comédie fantaisiste

Durée

90 min.

Origine

France