
A Scanner Darkly




A Scanner Darkly

L'avis de Mediafilm
Dans WAKING LIFE (2001), tourné avec des acteurs puis redessiné par ordinateur dans un style pop-art, Richard Linklater nous promenait sur la frontière séparant les états de veille et de sommeil. Dans A SCANNER DARKLY, inspiré de Philip K. Dick, le cinéaste assimile le même procédé à une méditation sur l'identité et l'imposture ayant pour cadre un futur rapproché où les apparences trompent et où les images mentent. La clarté et la pertinence de la critique sur la dépossession identitaire sont indéniables, de même que la virtuosité du procédé - qui s'est d'ailleurs bonifié depuis WAKING LIFE. Il reste que l'intrigue, minimaliste, s'empêtre dans une succession de monologues existentiels du héros et de scènes abondamment dialoguées, qui rendent le dispositif trop présent, voire trop apparent. D'une distribution irréprochable se distingue l'étonnant Keanu Reeves, lequel semble prolonger ici les réflexions qui traversent l'esprit de Neo, son alter ego de THE MATRIX.

Synopsis

(sortie en salle le 14 juillet 2006)
Année
2006Genre
Film d'animationDurée
100 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Film d'animation
Année
2006
Durée
100 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
États-Unis
Distribution
Les Films Séville
Images





