Pretty Persuasion
Pretty Persuasion
L'avis de Mediafilm
Ce film s'inscrit dans la tradition des comédies qui dépeignent de façon mordante les moeurs de la gent étudiante féminine des «high school» américains (ELECTION, JAWBREAKER, MEAN GIRLS, HEATHERS, etc.). Marcus Siega (UNDERCLASSMAN) ne fait pas dans la dentelle, déployant une galerie de personnages plutôt antipathiques, tout en s'ingéniant à décrire leur milieu social huppé avec le maximum de cynisme et un penchant pour la caricature. Au passage, Siega égratigne la dérive sensationnaliste de certains médias et le racisme dans la société américaine, mais sans faire preuve de plus de finesse. Bien qu'elle soit construite avec une certaine habileté, l'intrigue piétine et manque de rythme vers la fin, au moment où le ton vire pesamment au drame. La réalisation ne manque pas de vernis mais demeure superficielle. Par contre, les interprètes font preuve d'aplomb, en particulier Evan Rachel Wood, qui mérite de meilleurs rôles.
Synopsis
Usant de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut, l'adolescente de 15 ans Kimberly Joyce fait la pluie et le beau temps dans son école secondaire privée de Beverly Hills. Elle adore son père, un riche industriel vulgaire et raciste, mais elle méprise ouvertement la troisième épouse de ce dernier, qui est beaucoup plus jeune que lui. Prenant en grippe son professeur d'art dramatique Percy Anderson, Kimberly convainc ses amies, l'écervelée Brittany et l'immigrante arabe Randa, de prétendre que l'enseignant les a toutes trois agressées sexuellement. Cette dénonciation provoque un scandale dans la communauté, alimenté par l'ambitieuse journaliste de télé Emily Klein. S'ensuit un procès fertile en surprises de toutes sortes.
Année
2005Genre
Comédie dramatiqueDurée
104 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
2005
Durée
104 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Les Films Séville