Le Temps Qui Reste
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Le Temps qui reste

16
2005
Atteint d'un grave cancer, un jeune photographe de mode refuse de se faire traiter et décide de vivre ses dernières semaines comme il l'entend.
Portrait sans sentimentalisme d'une tragédie humaine. Ton solennel, non dénué de tendresse. Réalisation sobre et fluide. Composition convaincante de M. Poupaud.

L'avis de Mediafilm

Ayant déjà abordé le thème du deuil (et son refus) dans SOUS LE SABLE, peut-être son film le plus accompli, François Ozon récidive en inscrivant cette fois son protagoniste dans la confrontation de sa propre mort. En dépit de quelques scènes convenues et d'un détour de scénario plutôt improbable, l'auteur livre, par petites touches impressionnistes, un portrait sans sentimentalisme et presque philosophique d'un mourant et de son dernier trajet, tout en évacuant les aspects cliniques et délétères de la maladie. Comme toujours chez Ozon, la réalisation se veut fort fluide, mais cette fois, sans ostentation. Égal à lui-même, Melvil Poupaud compose un condamné très convaincant et a priori antipathique, qui finit par emporter l'adhésion du spectateur. Des interprètes de choix l'escortent brillamment à chacune de ses stations, dont Jeanne Moreau, vibrante. Cependant, à l'image de son héros, le film pèche parfois par manque d'émotion.

Jean Beaulieu

Synopsis

Année

2005

Genre

Drame

Durée

81 min.

Origine

France