L'avis de Mediafilm

Michel Ocelot et son équipe auront mis sept ans pour confectionner ce second volet des aventures de Kirikou, inspirées de contes d'Afrique occidentale. Puisque le petit enfant noir avait été transformé en grand guerrier à la fin de KIRIKOU ET LA SORCIÈRE en 1998, les auteurs ont concocté une entourloupe narrative assez amusante pour le ramener à l'écran, le scénario comprenant en effet quatre histoires antérieures à la métamorphose du héros. Comme dans le film précédent, chaque récit prend la forme d'une charmante fable. Les mêmes valeurs humanistes s'y affirment: le courage, la détermination, l'entraide fraternelle, l'ingéniosité, la curiosité intellectuelle, etc. Si le film ne propose rien de neuf au plan esthétique, l'animation demeure vivante et stylisée, déployant des couleurs éclatantes. Agrémenté d'une partition bien rythmée, l'ensemble dégage une simplicité et une candeur éminemment sympathiques.

André Caron