
Cinderella Man




Cinderella Man

L'avis de Mediafilm
C'est avec un subtil abandon que Russell Crowe communique l'intériorité de son personnage de boxeur martyr, sa dignité et sa souffrance dans l'humiliation. Sans cette remarquable performance d'acteur, CINDERELLA MAN ne serait rien de plus qu'un mélodrame tourné avec d'imposants moyens par un cinéaste de métier. Le film repose sur une structure classique qui décrit de façon linéaire la déchéance du protagoniste puis sa remontée subséquente. Les auteurs ont sans doute été frappés par la nature fortement archétypale de cette histoire vraie, mais ils auraient tout de même pu étayer leur récit d'un discours véritable sur la résilience humaine, au lieu de réduire la vie de leur héros à des clichés. Une timide critique sociale se détecte en filigrane, mais comme elle mène à un constat d'échec de la force sociopolitique des opprimés au profit de l'individualisme, impossible de ne pas trouver rétrograde l'encensement du rêve américain servi par Ron Howard. Bien sûr, ce réalisateur n'est pas connu pour la finesse de son discours mais davantage pour l'efficacité avec laquelle il se sert de son médium pour émouvoir. À ce chapitre, il livre encore une fois la marchandise, en plus de filmer adroitement les scènes de boxe. Mais c'est surtout l'interprétation qui nous met KO, y compris celle de Paul Giamatti, qui compose magnifiquement son personnage d'entraîneur.

Synopsis

Année
2005Genre
Drame biographiqueDurée
145 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2005
Durée
145 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Universal
Images





