Cafe Transit
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Café transit (Ghaveh Kaneh)

2005 · Border Café (ang)
Ayant rompu avec la tradition en refusant d'épouser son beau-frère, une veuve prend les commandes du relais routier de son défunt mari.
Récit crève-coeur sur l'émancipation et la transgression. Progression dramatique assez lente. Mise en scène dépouillée. Jeu sobre et solide de F. Sadre Orafaei.

L'avis de Mediafilm

À première vue, CAFÉ TRANSIT semble emprunter le chemin balisé par LIKE WATER FOR CHOCOLATE et autres FESTIN DE BABETTE, avec à l'avant-plan une femme qui change son destin par la force de ses talents culinaires. Or, le film de Kambuzia Partovi voit plus large. Tout comme Jafar Panahi (LE CERCLE) dont il a été le scénariste, Partovi flirte avec les bons sentiments ou l'échappatoire romantique, mais parvient juste à temps à recentrer l'intrigue sur le combat obstiné d'une veuve qui tente de s'affranchir du joug patriarcal dont elle est prisonnière. Bien que la progression dramatique se fasse par à-coups, le spectateur patient se sentira récompensé par la force tranquille de ce récit crève-coeur d'une résistante héroïque. Si le scénario tourne parfois les coins ronds (trop de personnages sont polyglottes, ce qui paraît peu crédible), la mise en scène, dépouillée, va droit à l'essentiel. En outre, tous les personnages sont campés avec un naturel confondant, d'où triomphe le jeu sobre et inébranlable de Fereshteh Sadre Orafaei.

Jean Beaulieu

Synopsis

(sortie en salle le 27 juillet 2007)

Année

2005

Genre

Drame social

Durée

105 min.

Origine

Iran