Animal
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Animal

13
2005
Alors qu'il tente de démontrer que le siège de l'agressivité se situe dans l'ADN, un généticien teste sur lui-même un sérum aux propriétés dangereuses.
Variation ambitieuse mais inaboutie sur le thème de la dualité intérieure. Dialogues souvent ridicules. Réalisation compétente. Atmosphère soignée. Interprétation parfois forcée.

L'avis de Mediafilm

Le premier long métrage de la scénariste Roselyne Bosch (EN PLEIN COEUR) laisse perplexe. D'une part, le scénario de cette variation ambitieuse sur le thème de la dualité intérieure donne l'impression de vraiment décoller à mi-parcours du film, après une surcharge de développements et d'explications inutiles. Son point focal enfin trouvé, le récit déboule à bon rythme jusqu'à un dénouement attendu mais plausible, le silence et le non-dit se substituant au torrent de dialogues, souvent ridicules, qui plombaient la première partie. Et compliquaient la tâche des acteurs, inégaux, chez qui on sentait un réel désir de s'extraire de la caricature. En outre, plusieurs bonnes idées demeurent au stade de l'énoncé et la mise en scène, somme toute compétente, n'arrive pas à porter le mystère de l'intrigue jusqu'à son plein potentiel. À l'amorce d'un discours dans l'air du temps opposant l'éthique et la génétique, ANIMAL contient surtout, c'est là sa plus grande qualité, l'amorce d'un bon film. Mais vraiment rien de plus.

Synopsis

Année

2005

Genre

Science-fiction

Durée

99 min.

Origine

France