
Libre comme Rory O'Shea (Rory O'Shea Was Here)




Libre comme Rory O'Shea (Rory O'Shea Was Here)

L'avis de Mediafilm
La marginalité forcée des personnes handicapées, du moins telle que décrite au cinéma, constitue une matière riche pour tout bon mélodrame. RORY O'SHEA WAS HERE ne fait pas exception, proposant son lot de scènes déchirantes illustrant l'isolement et l'impuissance de deux garçons cloués à leur chaise roulante, entièrement dépendants du bon vouloir de leur entourage. Le cinéaste irlandais Damien O'Donnell ne fait pas toujours preuve de la plus grande originalité dans le traitement du sujet mais multiplie les observations pertinentes sur les écueils rencontrés par ses deux héros en quête d'indépendance. Se coiffer, se brosser les dents, ou tout simplement agripper la main de l'autre en signe de compassion deviennent de véritables exploits héroïques. Évidemment, à cela se greffent des situations plus convenues, le film étant aussi, et surtout, une leçon de courage, de dignité et d'amitié. Cette dernière est fondée sur le principe des contraires qui s'attirent, le personnage rebelle de Rory étant le parfait opposé de celui de Michael, plus réservé. Toutes les nuances de leur relation sont d'ailleurs illustrées avec brio par deux acteurs d'une grande sensibilité, James McAvoy et Steven Robertson; le fait qu'ils soient si justes, et peu connus, renforcent l'impression d'authenticité de leur interprétation.

Synopsis

Année
2004Genre
Drame psychologiqueDurée
104 min.Origine
Grande-Bretagne