
La Planque




La Planque

L'avis de Mediafilm
Les possibilités de la caméra numérique permettent à bien des cinéastes de pouvoir s?exprimer, évitant les contraintes liées à la pellicule. Ces facilités techniques n?ont toutefois pas permis à Alexandre Chartrand et Thierry Gendron d?accélérer la production de LA PLANQUE, échelonnée sur plus de quatre ans. Tourné avec des moyens dérisoires, souvent en éclairage naturel, de jour comme de nuit, et porté par des dialogues largement improvisés, ce huis clos où s?affrontent deux petits truands n?échappe pas aux influences de Quentin Tarantino ou, du côté québécois, de Robert Morin. Cela ne signifie pas que leur premier long métrage puisse soutenir la comparaison, le choix d?opter pour l?improvisation révélant de grandes maladresses dans le déroulement prévisible du récit ou dans les divers niveaux de langage utilisés par un même personnage, trahissant ainsi le caractère brouillon de l?entreprise. Les deux réalisateurs, qui arrivent mal à transcender leurs sources d?inspiration, optent parfois pour des effets visuels appuyés, dont un montage particulièrement frénétique. Jouant souvent sans filet, dans des conditions que l?on imagine précaires, les deux acteurs principaux affichent une vibrante sincérité.

Synopsis

Année
2004Genre
Drame policierOrigine
Canada