
La Lune viendra d'elle-même




La Lune viendra d'elle-même

L'avis de Mediafilm
Plusieurs films récents, dont LES INVASIONS BARBARES et SON FRÈRE, illustrent le passage vers la mort de malades en phase terminale, mais surtout l'impact émotionnel de ce drame sur leurs proches. C'est également l'angle privilégié par Marie-Jan Seille qui, dans son premier long métrage, présente les derniers mois d'une sidéenne et les efforts de son entourage à les rendre moins pénibles. Parfois sous la forme d'un journal vidéo, qui décrit les rapports parfois tendres, parfois tendus, de la protagoniste avec sa famille et ses amies, le film fait la part belle au dévouement, ainsi qu'aux doutes de la confidente de la mourante. Ce rôle est défendu par une France Castel très sensible et étonnante de retenue. Visiblement nourri par les expériences personnelles et professionnelles de la réalisatrice, le récit n'est pas exempt de clichés, particulièrement dans les dialogues. On dénote aussi un symbolisme appuyé, comme ces images de la nature, insérées à la trame narrative de manière répétitive, ou encore l'utilisation de chansons qui n'ajoutent rien à la description du désarroi des personnages. Mais alors qu'un tel sujet pourrait se réduire à un simple mélodrame, la cinéaste fait généralement preuve de sobriété, évitant les débordements trop larmoyants.

Synopsis

(sortie en salle le 22 octobre 2004)
Année
2004Genre
Drame psychologiqueDurée
80 min.Origine
Canada