L Envie
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L'Envie (Envy)

G
2004 · Envy (ang)
Un père de famille est rongé par l'envie lorsque son voisin et meilleur ami devient riche du jour au lendemain.
Caricature plutôt laborieuse du rêve américain. Quelques trouvailles amusantes ou insolites. Réalisation assez inventive. Jeu vigoureux mais peu subtil des comédiens.

L'avis de Mediafilm

Barry Levinson est capable du meilleur (WAG THE DOG) comme du pire (JIMMY HOLLYWOOD) lorsqu'il s'attaque à la comédie. Se situant dans la veine excentrique de son oeuvre humoristique, ENVY est à ranger aux côtés de TOYS, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une farce satirique plutôt laborieuse. Le récit se veut une caricature du rêve américain, plusieurs des effets comiques reposant sur le mauvais goût agressif des nouveaux riches. Or, ce genre de satire semblait plus finement abordé dans le SMALL TIME CROOKS de Woody Allen, qui n'était pourtant pas un modèle de subtilité. Les premières scènes de ENVY, qui décrivent la «petite vie» des deux pères de famille dans leur banlieue déprimante, possèdent un certain sens de la dérision. Mais l'intrigue s'enlise ensuite dans des développements controuvés, en particulier avec l'apparition du personnage inquiétant joué par un Christopher Walken un peu trop égal à lui-même. Quelques trouvailles amusantes ou insolites émergent ici et là, mais Barry Levinson ne semble jamais trouver le ton juste entre comédie légère et humour noir. Et ce, en dépit d'une mise en scène tout de même habile et assez inventive. Les comédiens jouent avec vigueur, mais sans subtilité, en particulier Jack Black qui cabotine allègrement.

Martin Girard

Synopsis

Année

2004

Genre

Comédie satirique

Durée

99 min.

Origine

États-Unis